Le compostage avec le SICTOM de Châteaudun
La transformation des matières organiques se fait naturellement. Mais pour produire un bon compost, il est nécessaire de respecter trois règles simples :
Depuis la nuit des temps, les feuilles tombent, les animaux défèquent, les arbres meurent. Le sol de nos forêts n’est pourtant pas recouvert de déchets organiques. La couverture d’humus ne fait généralement pas plus de 20 centimètres d’épaisseur. Et pourtant, les feuilles tombent depuis des millions d’années…
Quand de la matière organique tombe sur le sol, c’est une véritable armée de micro-organismes qui se met au travail. En quelques années, quelques mois ou quelques jours, cette matière est revalorisée. Tous ces composants sont remis à la disposition des végétaux. La forêt ne connaît pas le concept des immondices.
L’homme quant à lui fait depuis des siècles des tas de fumiers. Mais si on ne s’en occupe pas, si la composition n’est pas optimale, ces tas de détritus organiques dégagent une odeur nauséabonde et mettent au mieux deux ou trois ans pour donner une matière utilisable.
C’est en cherchant des solutions aux quantités de plus en plus importantes de déchets organiques que nous produisons et en observant les mécanismes de notre Mère-Nature que de nouvelles techniques de compostage se sont développées.
Tous les déchets organiques à différents degrés sont compostables :
Quelques déchets se dégradent plus difficilement et demandent quelques précautions :
La viande peut tout à fait être compostée pour autant qu’on la mette hors d’atteinte des animaux et qu’elle soit placée en petits morceaux au centre du tas.
Les coquillages et les coquilles d’oeufs ne se décomposent pas. Mais leur usure apporte des éléments minéraux tandis que leur structure facilite l’aération.